8 ERREURS COURANTES QUI T’EMPÊCHENT DE TE FAIRE DES AMIS

En matière d’amitié, il existe 8 mauvaises habitudes qu’il faut éviter à tout prix. 

Elles peuvent te sembler “pas bien grave”. Ou n’être “qu’un détail parmi tant d’autres”

Mais détrompe-toi. Si tu veux améliorer tes compétences sociales, c’est la 1ère chose que tu devrais vérifier. 

Tout simplement, parce que l’unique fait de les supprimer de tes habitudes peut déjà être un excellent début. 

Elles peuvent faire passer quelqu’un du “Oh non je suis dispo, désolé” au “Oh oui, pourquoi pas!”

Alors, et toi ? Fais-tu l’une de ces erreurs ? 

1. Ne pas être empathique 


Qu’est-ce que j’entends par là ? Je parle de ne pas chercher à comprendre ce que ressens l’autre. Que ce soit : ses pensées, ses besoins, ses inquiétudes, ses rêves, etc.

En bref : ne pas se mettre à sa place. Mais toujours voir les choses selon ton propre point de vue. 

Par exemple, peut-être que tu ne comprends pas comment Nicole peut être autant affectée par la perte de son job (pour toi, c’est bon il est temps de passer à autre chose surtout qu’il était pas si bien payé ce boulot).

Mais peut-être que Nicolas adorait ces collègues. Elle sait que ça sera dur de retrouver une aussi bonne ambiance ailleurs. Et pour elle c’était plus important qu’un meilleur salaire dans une boîte froide. 

Ne pas comprendre son point de vue risquerait de jeter un froid dans la relation. 

Des études ont d’ailleurs prouvé que ceux qui réussissent le mieux le test d’empathie ont aussi le plus d’amis. 

Si tu te reconnais, tu te demandes peut-être comment améliorer ton empathie. 
Voici quelques astuces : 

  • Sois curieux : pose des questions aux autres pour en savoir plus sur eux, et écoute attentivement leurs réponses.
  • Garde l’esprit ouvert : si tu te surprends en train de juger quelqu’un, essaie de comprendre ce qui peut le pousser à agir/penser comme il fait.
  • Pense aux sentiments qu’ils peuvent ressentir : ce n’est pas parce que les gens ne montrent pas leur sentiment que ça n’influence pas leur comportement/décision. Prends le temps de réfléchir à ce qu’ils peuvent ressentir pour mieux les comprendre. Un petit entraînement peut être nécessaire pour en faire une habitude. Par exemple, si tu vois quelqu’un se faire interrompre, ridiculiser ou contre-dire. Demande-toi ce que tu aurais ressenti à sa place ? Peut-être que tu te serais sentie rabaissé, et aurais aimé un sourir amical en soutien. Et bam : tu sais comment réagir la prochaine fois dans cette situation.
  • Essaie de voir les choses du point de vue de l’autre : Ne suppose pas toujours que l’autre agit comme ça parce qu’il est “bête” ou qu”il “ne connait rien”.
    Par exemple, si voir ton amie Carole s’accrocher à son ex qui l’a trompé t’énerve. Demande-toi pourquoi ? Peut-être que tu sais qu’elle a été abandonnée par son père ? Ça pourrait être une explication qui t’aiderait à mieux la comprendre.
  • Renverse la situation : On a tendance à juger les autres en pensant qu’on aurait mieux fait à leur place. Mais es-tu vraiment sûr que tu aurais agi différemment (ou du moins, mieux) ? Ferme les yeux, et prends le temps de vraiment t’imaginer à sa place.Tu peux aussi repenser à des situations passées : as-tu vraiment toujours agi comme tu étais sûr de le faire ? 

NB : Les personnes qui souffrent d’anxiété sociale possèdent généralement de très hauts niveaux d’empathie. C’est l’une des raisons pour lesquelles ils sont toujours préoccupés par ce que les autres pensent. 

Alors si tu souffres d’anxiété sociale, ne tente pas d’appliquer ces conseils. Au contraire, ton but sera plutôt d’apprendre à te détacher de ce que pensent les autres. 

2. Ne pas avoir envie de parler aux gens (ou ne rien dire, faute de ne pas savoir quoi dire)


Parfois, on se sent comme bloqué. Bouche bée. 

On sait qu’on devrait parler. Faire un effort. Mais on a beau chercher : rien ne nous vient en tête. 

Alors on abandonne, et on écourte la conversation. 

Bon, t’en fais pas, ça arrive à tout le monde. Le problème est plutôt lorsque ça devient un schéma fréquent. 

Quand au moindre blanc, on utilie automatiquement une technique de fuite pour éviter un moment de mal aise. 

Pourquoi c’est un problème ? 

Parce que pour être à l’aise avec quelqu’un,et  toujours savoir quoi dire sans se poser de questions -> il faut la connaître. 

Et bien-sûr, pour la connaître, il faut d’abord passer par cette phase un peu inconfortable où on ne sait pas toujours quoi dire. 

Si tu fuis toujours la conversation, tu ne risques pas d’être un jour à l’aise avec cette personne. 

C’est inévitable. 

Si tu te retrouves souvent dans cette situation, rappelle-toi que : 

  • Dire ce qu’il te passe par la tête vaut mieux que ne rien dire : l’autre pourrait rebondir et amener à un sujet plus intéressant 
  • L’autre n’est pas constamment en train de juger tout ce que tu dis : enlève-toi cette pression. Chaque phrase que tu dis n’as pas à être parfaite. 
  • L’expérience vient par la pratique : si tu ne pratiques pas, tu ne t’amélioras jamais. Et tu resteras toujours bloqué avec ce problème. Avec l’expérience, tu auras de plus en plus d’idées pour te sortir d’un blanc désagréable. 
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3. Ne parler (presque) que de toi-même ou des sujets qui t’intéressent


On connait tous une petite vieille qu’on évite un maximum de croiser. Dès qu’elle nous coince, on sait que c’est parti. On est bon pour l’écouter parler en solo pendant des heures. 

Alors je ne dis pas que tu es aussi ennuyant que la petite veille de ton quartier. Pas du tout même ! 

Mais ne faire que parler de soi n’est pas vraiment la clé du succès. 

Il faut plutôt privilégier les conversations en va-et-vient : on partage un peu sur nous, ensuite on écoute attentivement l’autre, puis on partage un peu plus, et ainsi de suite.

Grâce à ça tout le monde se sent engagé dans la conversation. 

Si tu as passé plusieurs minutes à parler de toi-même, ce n’est pas un problème. Mais maintenant, pose-lui une question. (ou essaie de lui laisser l’occasion de rebondir). 

Tu peux aussi parler de toi mais en sélectionnant des sujets, qui tu le sais, intéresseront l’autre. Et le laisser participer dans la conversation, et ajouter ses propres anecdotes.

4. Ne pas rester en contact avec les personnes que tu rencontres


Si tu rencontres une personne que tu aimes bien, c’est super ! 

Mais si ton but est de te faire de nouveaux amis (et pas seulement d’avoir une discussion agréable par ci par là), alors ce n’est pas suffisant. 

À moins d’avoir la chance de recroiser régulièrement cette personne, votre relation risque d’en rester là. 

Alors comment faire ? Tout simplement, en prenant le réflexe de noter le contact de cette personne. 

Et surtout, de vraiment la recontacter ensuite.

L’option la plus confortable serait bien-sûr d’attendre que l’autre le fasse à ta place. Mais ça reviendrait à jouer au loto. 

Il est fort probable que rien ne se passe. Il peut ne pas y penser sur le moment. Ou ne pas être 100% à l’aise de te le proposer. (n’oublie jamais que tu n’es pas le seul à avoir peur du rejet)

Alors si tu veux que les choses bougent, tu dois prendre les choses en main. 

Tu peux conclure par un simple : “c’était sympa de te rencontrer, ça te dirait d’échanger nos numéros pour rester en contact?” 

Si tu es vraiment trop mal à l’aise, pense à une technique plus subtile en rebondissant sur un élément de votre conversation. Par exemple, si tu as parlé avec une autre maman de la super prof particulière de math de ton fils. Tu peux lui dire : “Si tu veux je t’envoie son numéro en rentrant ? Il me faudrait juste ton numéro du coup.”

5. Essayer d’en faire trop 


C’est génial d’essayer de faire plaisir aux gens que tu rencontres. 

Le problème apparaît lorsque tu veux tellement plaire aux autres que tu en oublies ta propre personnalité. 

Tu fais des choses que tu ne voulais pas faire. Dis “oui” à tout et n’importe quoi. N’ose pas donner ton point de vue. 

Les autres sentent ce “trop-plein” ce qui te fait paraît désespéré à leurs yeux (et par essence, moins sympatique). 

Tu veux bien faire, et ça part d’un bon sentiment. Mais malheureusement, tu dois être conscient que le résultat est contre-productif. 

N’oublie jamais que l’amitié marche dans les deux sens. Tu ne dois pas penser qu’à toi. Mais tu ne dois pas non plus penser qu’à l’autre. 

Par exemple, si tu dois choisir un film à voir avec ton ami. Ne choisis pas celui qui lui plaira le plus. Ni celui que tu aimeras le plus. Mais plutôt celui qui, tu le penses, vous plaira le plus à vous deux. 

6. Ne pas avoir l’air accessible 


Les gens n’oseront pas te parler si tu as l’air tendu, agacé ou froid. 

Malheureusement, c’est une impression que tu peux donner sans le vouloir. Lorsqu’on est mal à l’aise en présence des autres, on a tendance à se crisper. 

Ce qui peut renvoyer une image totalement à l’opposé de ce qu’on aimerait. 

Si c’est ton cas, entraîne-toi à détendre ton visage et à adopter une posture amicale. Et évite de croiser les bras. 

Bien-sûr, ça peut sembler plus facile à dire qu’à faire. Mais c’est surtout une question d’habitude. 

Si tu remarques que ton attitude n’est pas bonne, essaie de la corriger. Avec le temps, ça deviendra de plus en plus naturel. (et tu n’auras même plus à y penser).

7. Être trop négatif 


Tout le monde adore se plaindre. Moi la première ! C’est fou comme ça fait du bien de relâcher ses nerfs après un coup dur.

Mais ça ne doit pas être une habitude. 

Être trop négatif (sur tout et n’importe quoi), fait fuir les gens comme la peste. 

Et oui, après tout, ils ont aussi leur propre problème. Ils n’ont pas forcément envie qu’on leur rabaisse toujours encore plus le moral.

Pour veiller à ne pas être trop négatif, tu peux penser à ton “ratio” de choses positives/négatives. Le but est simple : les choses positives doivent l’emporter. 

Ca te permet de parler de choses négatives, mais dans les bonnes doses ! 

Et ne pas tomber dans l’extrême inverse d’une positivité sans faille qui paraîtrait sur-jouée. 

8. Le manque de remise en question


C’est dur d’entendre des remarques négatives. Notre premier instinct peut être de nous braquer, et de penser par défaut que “c’est faux”

Cependant, les remarques de nos proches nous permettent souvent de nous améliorer. De devenir une meilleure version de nous-même.

Bien entendu, il ne faut pas écouter tout et n’importe quoi. Mais si tu sais que ça vient d’une personne bienveillante, et que cette réflexion est revenue plusieurs fois. Il serait peut-être bon de la prendre en compte. 

Ce serait bête de perdre un ami parce que tu n’as pas su l’écouter.

Et bonus : ça pourrait t’aider à mettre le doigt sur quelque chose que tu n’avais pas soupçonné. Une compétence sociale à améliorer pour te faire plus facilement de nouveaux amis.  

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